Die Staufer

DIE STAUFER

Jeu de

Andreas Steding

2 à 5 joueurs
à partir de 12 ans
40 à 100 mn
Edition  Hans im Glück  2014
  
Impact de la langue : non

majorité - objectifs - placement












DescriptionParties

Présentation du Jeu

Die Staufer est proposé dans une boîte rectangulaire de format habituel des jeux Hans im Glück (Helios, Stone Age). Elle contient un matériel abondant et coloré :

  • 1 petit plateau d'action,
  • 6 tuiles de région qui viennent se placer autour du plateau d'action formant ainsi un plateau circulaire (cf photos). Ces tuiles sont imprimées sur leur 2 faces, le côté à utiliser dépendant du nombre de joueurs. Chaque région contient un certain nombre d'emplacements (sièges) qui pourront accueillir nos envoyés et nobles.
  • 6 tuiles de score qui seront placées aléatoirement sur les tuiles région.
  • 1 petit plateau de stock
  • 72 tuiles coffre au trésor :
    • 16 orange,
    • 28 turquoise,
    • 10 marrons,
    • 18 violet.
  • 1 piste de score, de forme hexagonale, de 25 cases,
  • 15 tuiles "25 points",
  • 5 tuiles "100 points",
  • 35 cartes Privilège (15 avec un cachet bleu, 20 avec un cachet rouge),
  • 75 pions envoyés (15 par couleur de joueur),
  • 15 pions nobles (3 par couleur),
  • 20 pions membres de la famille (4 par couleur),
  • 18 cartes Contrat,
  • 19 tuiles de tour, 6 A, 6 B, 6 C et 1 de décompte final,
  • 2 marqueurs d'évaluation pour indiquer les régions qui seront décomptées,
  • 1 pion Roi Henry VI.

Le plateau de jeu est constitué avec le plateau d'action et les tuiles de régions, placées aléatoirement autour.
Tout autours du plateau on dispose des tuiles coffre au trésor face visible, en face des symbols correspondants. On dispose également des coffres à côté de chaque emplacement du plateau de stock.
Pour les premières parties on utilise uniquement les cartes privilèges portant un cachet bleu. Elles sont regroupées à côté du plateau, face visible. Elles pourront être gagnées en cours de partie et fourniront des avantages à ceux qui en possède.

Chaque joueur prend 4 envoyés, 1 noble et les 4 membre de famille de sa couleur.
Dans l'ordre du tour, puis à 2 reprises dans l'ordre inverse du tour, les joueurs placent chacun 1 membre de famille sur la première case libre du plateau d'action.
Le dernier membre est placé sur la case 0 de la piste de score.

Chaque joueur reçoit enfin 3 contrats, 1 de chaque type. Ce sont des objectifs permettant de gagner des points de victoire supplémentaires en fin de partie.

La mise en place s'achève par la construction des 5 lignes définissant les tours de jeu, composées chacune d'un ensemble de 3 tuiles A, B, C, sélectionnées aléatoirement.
La région dont le nom figure sur la 1ère ligne reçoit l'un des marqueurs d'évaluation pour indiquer qu'elle sera décomptée à la fin de ce tour, et celle qui ne figure sur aucune des 5 lignes reçoit le pion Roi Henry VI.
La place du second marqueur d'évaluation sera déterminée à la fin du tour, selon les critères données sur la tuile B.


Déroulement d'une Partie

Le tour de jeu est déterminé par la position des membres des familles sur la piste d'ordre du tour du plateau des actions.
Le joueur dont c'est le tour à le choix entre 2 actions :

  1. Ravitaillement.
  2. Déplacement et déploiement.
Le joueur déplace le membre de sa famille sur la première case libre de la piste correspondante, puis effectue son action.
Lorsque tous les joueurs ont déplacé les 3 membres de leur famille, le tour est terminé et on procède au décompte.

Ravitaillement
Sélectionner l'un des emplacements du plateau du stock et prendre les pions représentés (envoyés et/ou nobles) et le trésor associé, s'il en reste un.

Déplacement puis déploiement
L'étape de déplacement est nécessaire pour placer un envoyé, ou un noble, sur une région autre que celle où se trouve le roi. Dans ce cas, il faut commencer par placer 1 pion dans la première région à côté de celle où se situe le roi, puis continuer dans le sens horaire à en placer 1 par région, jusqu'à celle où l'on souhaite finalement occuper un siège.
Il faut ensuite déployer le pion, c'est à dire le placer sur la case choisie, et payer le coût associé.
Ce coût est également payé en pions que l'on va poser à raison d'un par région.

Fin de tour et nettoyage
A la fin de chaque tour, 1 ou 2 régions vont être décomptées. La première région est celle qui a reçu le marqueur de décompte. La seconde est déterminée par les critères indiquées sur la tuile B de la ligne du tour.
Les joueurs présents sur ces régions marquent des points et reçoivent des bonus.
Ensuite, les pions présents sur les régions décomptées sont remis dans la réserve générale. Les coffres qui ont été pris au stock et autour des régions décomptées sont remplacés et le roi avance selon les indications de la tuile C, de 1, 2 ou 3 régions. Les envoyés et nobles qui ont été utilisés en paiement sur les régions traversées par le roi sont récupérés par les joueurs.
Pour finir, les membres des familles présents sur les 2 pistes des actions sont replacés sur la ligne d'ordre du tour.

Fin de partie
A l'issue de 5 tours, la partie s'achève.
Les points des contrats sont décomptés. Certains peuvent être réalisés plusieurs fois, ce qui permet de cumuler ces points.
On ajoute ensuite les points des coffres marrons, puis 1 point par coffre turquoise ou violet inutilisé.
Le joueur totalisant le plus de points l'emporte.

Parties jouées : 5
Parties commentées : 4

18/04/2015 - 1 partie
Une nouvelle partie à 3 joueurs connaissant déjà tous le jeu.
Nous revenons une nouvelle fois sur Die Staufer, le dernier Andreas Steding. Sans être révolutionnaire, il est un représentant solide de l'école allemande, et à ce titre s'avère toujours très agréable à jouer. La partie s'effectue sans temps mort et propose des choix toujours difficiles.
Ma seule réserve porte sur les objectifs distribués aléatoirement en début de partie. Certains paraissent un peu plus simples à réaliser, et même s'ils rapportent moins, ils permettent de limiter les dégats. Mais peut-être qu'avec un peu plus d'expérience ce ne sera plus un problème.
Quoiqu'il en soit, Die Staufer est un très bon jeu, passé un peu sous silence, alors qu'il mérite bien notre attention. Et en plus, il est très joliment illustré.

02/01/2015 - 1 partie
Une nouvelle partie à 3 joueurs, dont 1 qui découvrait le jeu.
Le premier contact avec Die Staufer laisse toujours un peu perplexe, à cause de l'action move/deploy (déplacement et déploiement) pour laquelle chacune des 2 parties est payée indépendamment, en envoyés.
Une fois ce mécanisme assimilé, c'est la partie déplacement du roi et récupération des envoyés utilisés pour le paiement qu'il faut bien comprendre pour gérer le flux de nos envoyés.
Passées ces 2 étapes, finalement pas si complexes, on peut se concentrer sur le jeu et ses multiples possiblités.
Il se révèle vraiment très fluide, et offrant de nombreuses possiblités malgré un choix d'action très réduit. L'utilisation des coffres-bonus et le choix des pouvoirs y sont pour beaucoup.

25/12/2014 - 1 partie
Une nouvelle partie à 3 joueurs connaissant déjà tous le jeu.
Après notre partie de découverte entâchée de plusieurs erreurs de règle, nous avons décidé de remettre ça afin de nous faire une meilleure idée du jeu.
Il nous a semblé bien plus naturel et fluide lors de cette seconde partie, même si certains choix difficiles viennent parfois ralentir un peu le jeu.
La réalisation des objectifs nous a par contre toujours semblé aussi délicate à préparer, beaucoup de paramètres nous empêchant d'anticiper. Mais ça fait aussi partie de l'intérêt du jeu...
Au final cette seconde partie nous a laissé un très bonne impression.

22/11/2014 - 1 partie
Une partie de découverte à 3 joueurs.
Le premier contact avec "Die Staufer" est un peu déroutant car le jeu est très mécanique. D'ailleurs la règle est particulièrement longue pour un jeu qui n'est finalement pas très complexe. Mais il faut bien expliquer sa logique de fonctionnement, et Andreas Steding n'omet aucun détail ni cas particulier.
Une fois les 2 actions possibles bien comprises, le reste est plutôt naturel puisqu'il s'agit d'un jeu de majorité avec des objectifs secrets. Du déjà vu donc, mais mis en oeuvre de façon originale et assez élégante.


Verdict

Hansa Teutonica nous avait fait penser aux meilleurs jeux de Reiner Knizia par son côté épuré et sa mécanique impeccable. Avec Die Staufer on se rapproche plus d'un jeu de Wolfgang Kramer, voir de Stefan Feld. On y trouve des idées originales telles que la gestion de l'ordre du tour et le système de déplacement et de paiement. Ce dernier s'avère d'ailleurs assez déroutant lors des premières parties, mais on comprend rapidement les finesses qu'il apporte quant à la gestion du flux de nos envoyés.
Le reste est plus classique avec un système de majorité, des cartes à effet permanent (heureusement modéré), des tuiles coffres à usage unique et des objectifs secrets.
On pourra regretter la distribution aléatoire de ces objectifs, certains semblant plus simples à réaliser que d'autres au moins lors des premières parties.

Les sensations de jeu sont caractéristiques des jeux allemands : choix difficiles et frustration. On est en terrain connu. Les amateurs du genre, dont je fais parti, apprécieront. Les autres trouveront l'ensemble un peu trop abstrait.
Quoiqu'il en soit, il serait dommage de ne pas l'essayer, car Die Staufer est vraiment fluide et les parties ne traînent pas en longueur.

Cerise sur le gâteau, le plateau est splendide, et le matériel très réussi. Il s'adapte facilement et de façon très efficace au nombre de joueurs. Il n'y a que le plateau de score qui est raté, bien trop petit au regard du nombre de points que l'on va marquer.


Un très bon jeu de majorité, qui confirme qu'Andreas Steding fait parti des meilleurs auteurs allemands du moment.



Interaction

Règles

Matériel


Esthétisque
Système de paiement
Assez mécanique
La piste des points de victoire.