Mexica

MEXICA

Jeu de

Michael Kiesling
Wolfgang Kramer

2 à 4 joueurs
à partir de 10 ans
60 à 75 mn
Edition  Ravensburger  2002
    
Impact de la langue : non

construction - majorité - plateau






DescriptionParties

Présentation du Jeu

Mexica est proposé dans une grande boîte rectangulaire, de même format que Tikal et Java. Elle contient un grand plateau qui représente le lieu de construction, une île entourée d'eau.
Comme pour ses prédécesseurs (Tikal et Java), une piste de score fait le tour de celui-ci et servira de tableau de marque. L'île représentée est découpée en cases qui accueilleront les bâtiments, canaux et jetons Calpulli lors de la fondation des quartiers.
Le reste du matériel est composé de :
  • 72 bâtiments en plastique (des pyramides aztèques de hauteur allant de 1 à 4),
  • 43 tuiles canaux (de 1 ou 2 cases),
  • 11 tuiles pont,
  • 15 jetons Calpulli,
  • 12 pions action,
  • 4 pions Mexica,
  • 4 marqueurs de scores,
  • 4 aides-mémoire.
Le design de l'ensemble du matériel est encore une fois des plus réussis.

Déroulement d'une Partie

La partie se déroule en 2 manches. Au début de chacune d'elles, les joueurs reçoivent des bâtiments de niveau, 1, 2, 3 et 4. Les jetons Calpulli sont mélangés et 8 sont tirés au sort, puis placés sur les emplacements prévus à cet effet sur le plateau. Ils désignent la taille que devront avoir les quartiers que les joueurs vont essayer de fonder au cours de la manche.
Les 7 restant serviront pour la 2ème manche.

A tour de rôle les joueurs vont pouvoir dépenser 6 points d'action.
Pour se faire ils peuvent construire des canaux, des ponts, déplacer leur Mexica ou encore construire des bâtiments. Il leur est même possible d'acheter des pions action qui seront utilisables pour les tours suivants, en plus de leurs 6 points d'action habituels. En d'autres termes, cela revient à garder une action en réserve pour plus tard.

Le déplacement du Mexica est le mécanisme essentiel du jeu.
Pour fonder un quartier ou construire des bâtiments, c'est à dire effectuer une action qui rapporte des points de victoire, il faut que son Mexica soit présent dans le quartier concerné.

Pour déplacer son Mexica il existe 3 solutions :
Soit case par case, et dans ce cas, chaque déplacement d'une case coûte 1 point.
Soit d'un pont à l'autre, par l'intermédiaire des canaux. Chaque pont rencontré en parcourant les canaux coûte également 1 point. C'est la façon la plus économique et pratique pour déplacer son Mexica rapidement sur de grande distance.
Enfin, il est aussi possible de "téléporter" son Mexica sur n'importe quelle case libre contre 5 points d'action.

La fondation d'un quartier ne coûte rien, et rapporte un nombre de point proportionnel à sa surface au joueur qui le fonde. Si d'autres joueurs ont leur Mexica dans ce quartier au moment de sa fondation ils marquent eux aussi des points (1/2 de ceux marqués par le fondateur).
La construction d'un bâtiment coûte un nombre de points d'action égal à la hauteur du bâtiment.

A l'issue de la 1ère manche on procède au décompte les quartiers fondés :
Pour chaque quartier fondé, on comptabilise la valeur totale des bâtiments construits par chaque joueur (la valeur d'un bâtiment = sa hauteur). Celui qui atteint la plus grande valeur empoche un nombre de points égal à la surface du quartier. Le second, n'en empoche que la moitié et le troisième le quart.
Heureusement, les auteurs ont eu la bonne idée d'inscrire sur les jetons Calpulli le nombre de points que rapportent les quartiers lors de leurs fondations et des décomptes. Cela évite de passer son temps en calculs et permet de concentrer toute son attention sur le jeu.

A la fin de la 2ème manche on décompte la totalité des quartiers :
On procède de la même façon qu'à la fin de la première manche, mais les quartiers non fondés sont eux aussi comptabilisés.

Le joueur ayant le plus de points à l'issue du décompte final est le vainqueur.

Parties jouées : 2
Parties commentées : 0

Il n'y a pas encore de partie commentée de "Mexica"

Verdict

On retrouve les mécanismes des points d'action et de décompte, déjà présents dans Tikal, Java et même Torrès. Une fois de plus ils sont extrêmement bien exploités au sein d'autres mécanismes qui suffisent à différencier tous ces jeux.
Mexica est d'ailleurs un peu plus simple à appréhender que Tikal et un peu plus court aussi. En contrepartie, il est aussi un peu moins riche, ce qui ne l'empêche pas d'être tout de même excellent.

Encore un sans faute de Wolfgang Kramer.
Mexica est dans l'esprit de Tikal, en plus accessible et plus rapide.



Interaction

Règles

Matériel