Campaign Manager 2008

CAMPAIGN MANAGER 2008

Jeu de

Christian Leonhard
Jason Matthews

2 joueurs
à partir de 10 ans
30 à 60 mn
Edition  Z-Man  2010
 
Impact de la langue : oui

cartes - histoire - politique










DescriptionParties

Présentation du Jeu

Après le très bon 1960 : The Making of the President, les auteurs nous proposent une version "light" sur l'élection de 2008 ayant opposée Obama à McCain.

Campaign Manager est proposé dans une boîte rectangulaire, très légèrement plus petite, et surtout plus fine que les boîtes habituellement employées par les éditeurs européens (Puerto Rico, Agricola, ...).
Elle contient le matériel suivant :
  • 2 jeux de 45 cartes de campagne, 1 bleu pour Obama, et 1 rouge pour McCain.
  • 12 jetons de soutien pour chaque candidat
  • 20 cartes événement "Breaking News"
  • 20 grandes tuiles "Etat" (cf description plus bas)
  • 1 dé "Going Negative"
  • 1 tableau de résultats "Going Negative"
  • 4 marqueurs d'enjeu politique, triangulaire
  • 4 marqueurs de clef démographique, carré
  • 1 double échelle de score, avec une ligne pour chaque candidat
  • 20 tuiles de score, représentant le nombre de voix de chacun des états pour lesquels les candidats vont s'affronter
Les 2 joueurs choisissent leur camp et prennent la pile de cartes correspondant à leur candidat. Ils les mélangent, puis les piochent 3 par 3, et ne doivent en retenir qu'une seule, les 2 autres étant écartées définitivement. Ils se constituent de cette façon un deck de 15 cartes pour la partie.
Chaque joueur choisi 2 états avec lesquels commencer la partie. Le dos de chaque tuile "Etat" indique le candidat qui part favoris dans cet état. La position initiale des marqueurs d'enjeu et de clef démographique est indiquée sur chaque tuile (en gris clair).

Déroulement d'une Partie

A son tour un joueur doit jouer une carte de sa main et résoudre l'événement qui y est décrit ou piocher une carte de son deck.
Lorsque son deck est vide, il est reconstitué à partir des cartes précédemment jouées.

Les événements s'appliquent sur un état, au choix du joueur, à condition toutefois de respecter les indications de la carte. Ils induisent des modifications en terme de soutien, d'enjeu politique, voir de clef démographique. Ces changements sont représentés par des mouvements de pions sur la tuile.

Description d'une tuile "Etat"
  • Elle indique le nom de l'état, ainsi que le nombre de voix qu'il apporte au vainqueur (15 dans l'exemple du New Jersey ci-contre).

  • Sur la gauche figure une échelle d'enjeu politique comportant 4 cases en forme de triangles. La position du marqueur d'enjeu sur cette échelle indique le sujet qui fait figure d'enjeu principal entre la défense et l'économie.
    En face des symboles de défense (le tank), et d'économie (les billets), sont représentés les soutiens des candidats (ronds rouges et bleus) ainsi que les électeurs indécis (ronds blancs).
    Par exemple, si pour l'état du New Jersey, l'enjeu majeur est l'économie, alors Obama dispose déjà de 2 soutiens, contre 1 pour McCain. Si l'enjeu est la défense, alors les candidats ont chacun 1 soutien.

  • Sur la droite de la tuile on trouve 2 emplacements pour les groupes démographiques pouvant peser sur l'issue du scrutin. Certaines cartes de campagne permettent de gagner des soutiens supplémentaires grâce à ces groupes.
Lorsqu'un des joueurs dispose de la totalité des soutiens dans l'enjeu majeur, il remporte immédiatement l'état.

Il prend alors la tuile de score de l'état et l'ajoute à son échelle de point. La tuile de l'état est remplacée par un nouvelle de son choix, sur laquelle s'appliquera un premier événement au travers d'une carte "Breaking News".

Lorsque le score d'un joueur atteint ou dépasse 270 voix, il remporte l'élection, et donc la partie.

Parties jouées : 5
Parties commentées : 0

Il n'y a pas encore de partie commentée de "Campaign Manager 2008"

Verdict

Campaign Manager est une sorte de relecture de "1960 : The Making of the President", afin de l'alléger pour le rendre plus accessible et plus court. Malheureusement au passage il perd aussi une bonne partie des finesses mécaniques de son grand frère.

Les cartes contrôlent toujours le déroulement du jeu. Mais ici, seules 15 d'entre elles sont sélectionnées par chacun des 2 joueurs, et elles tournent en boucle durant toute la partie. Impossible de procéder à des réajustements en cours de jeu afin de corriger d'éventuelles erreurs dans la construction de son deck, ou pour mieux l'adapter à celui de son adversaire. Or les cartes n'ont qu'une seule et unique fonction dans Campaign Manager, contrairement à "1960 : The Making of the President", donc les erreurs se payent cash, et on peut se retrouver à subir le jeu durant toute la partie.

Il faudra donc commencer par prendre le temps de découvrir les différentes cartes de chaque candidat, et bien réfléchir à la cohérence de son deck.
Après, tout se jouera dans l'optimisation de leur utilisation, selon la situation et ce que l'on découvre petit à petit du deck de notre adversaire.

Alors certes le mécanisme d'attribution des états est plutôt bien trouvé, et l'ensemble du jeu tourne bien, mais il manque un peu de possibilités pour un adepte de son grand frère, ce qui est mon cas.

Une version "light" de 1960 : The Making of the President.



Interaction

Règles

Matériel


Mécanismes d'élection bien trouvésSeulement 15 cartes qui tournent en boucle
Encore un jeu de deck