Quo Vadis ?

QUO VADIS ?

Jeu de

Reiner Knizia

3 à 5 joueurs
à partir de 12 ans
45 mn
Edition  Amigo  2005
 
Impact de la langue : non

Rome - antiquité - négociation






DescriptionParties

Présentation du Jeu

Déjà à l'époque de César la politique était affaire de négociations et manipulations. C'est ce que nous propose de découvrir Reiner Knizia, au travers de ce jeu de négociation dans lequel il vous faudra convaincre vos adversaires de voter pour vous au moment opportun. Marchandages et échanges de bons procédés devront vous assurer les lauriers et le pouvoir.

Dans cette édition, Quo Vadis se présente dans une petite boîte contenant tout de même :
  • Un plateau de jeu, plié en 6, représentant des salles d'assemblées, et les chemins qui les relient les unes aux autres.
  • 40 pions sénateurs en bois (8 par couleur)
  • 62 jetons lauriers, chacun d'eux portant un chiffre romain, de I à V.
  • 1 jeton César
  • 2 sachet noirs en tissu
Tous les lauriers de valeur I sont placés à côté du plateau. Les autres sont mélangés dans un des sac, puis 10 d'entre eux sont piochés et disposés faces visibles, sur les losanges qui se trouvent sur les chemins entre les différentes assemblées.
Le jeton César est placé sur le laurier se trouvant juste sous le sénat.
Chaque joueur reçoit tous les pions sénateur de la couleur de son choix.

Déroulement d'une Partie

A son tour, un joueur peut effectuer 1 action parmi 3 :
  1. Introduire un nouveau sénateur
  2. Déplacer un sénateur
  3. Déplacer César
L'introduction d'un nouveau sénateur se fait toujours par les assemblés les plus lointaines du sénat (celles du bas). Il doit ensuite essayer de gravir les échelons vers le sénat, en suivant les chemins dessinés sur le plateau, et en s'arrêtant à chaque assemblée.

Pour quitter une assemblée, un sénateur doit avoir son soutien, c'est à dire obtenir la majorité des voies des occupants. Il faut également que la majorité des places de l'assemblé soient occupées.
Chaque joueur dispose d'autant de voix qu'il a de sénateurs dans une assemblée.
Des joueurs peuvent s'entendre, échanger des lauriers et des promesses de votes afin de parvenir à leur fins. Les engagements doivent être tenus jusqu'à la fin du prochain tour du joueur actuel. Au-delà, libre à chacun de faire comme il l'entend.
Les votes de soutiens à un sénateur adverse rapportent chacun un laurier de valeur "I" (tant qu'il en reste... ), à condition que ce vote ait été nécessaire au sénateur pour quitter l'assemblé. Par exemple, dans une assemblé à 5 places, 3 votes suffisent. S'il en obtient 4 ou 5, les votes supplémentaires ne seront pas récompensés...

Un sénateur qui quitte une assemblé suis le chemin jusqu'à la prochaine, et ramasse les lauriers qui se présentent sur son passage.

Et César ?
César peut être déplacé sur n'importe quel jeton laurier. Il permet à un sénateur de quitter l'assemblé sans demander son soutien. En contre-partie, le sénateur qui profite de la faveur de César ne gagne pas de laurier.

La partie se terminent lorsqu'il y a 5 sénateurs au sénat. Le gagnant est le joueur qui a remporté les plus de lauriers parmi ceux qui ont au moins 1 sénateur au sénat.

Parties jouées : 2
Parties commentées : 0

Il n'y a pas encore de partie commentée de "Quo Vadis ?"

Verdict

Les jeux de négociation sont assez rares, et je dois reconnaître que je suis le premier à m'en méfier. J'ai en mémoire quelques parties d'excellent jeux, gâchées par l'utilisation de variantes faisant la part belle à la négociation, et qui ont conduit des joueurs à se liguer contre les autres, annihilant ainsi tout l'intérêt de mécanismes pourtant si bien conçus.

Ici, tout le jeu est basé sur la négociation !
A moins d'être majoritaire, dès qu'un joueur veut faire avancer l'un de ses sénateurs vers une assemblée supérieure, il doit négocier. C'est un aspect qu'il n'est pas évident de maîtriser. On hésite, on a parfois tendance à être gentil, pour ne froisser personne, ou on se laisse allé à jouer à la dure, au risque de voir les autres se liguer contre soi.

C'est vraiment un type de jeu très particulier, dont l'intérêt est bien plus variable que pour la plupart des autres jeux, tant il dépend des participants. En cela, Quo Vadis colle bien à son thème, les tractations politiques pour accéder au pouvoir...
Il ne faut pas perdre de vue son objectif, les lauriers, sans pour autant oublier d'aller placer un sénateur dans la plus haute assemblée, sinon adieu la victoire.

Maintenant, quitte à avoir un jeu où l'on discute ferme, et dans lequel la personnalité de chacun va influer sur le déroulement de la partie, j'aurais tendance à préférer "Wanted ou Les Loups-Garrous de Thiercelieux, qui installent une ambiance beaucoup plus décontractée, mais ne sont pas vraiment des jeux de négociation. Mais je reconnais que Quo Vadis est tout de même plutôt bien conçu, même s'il n'est pas incontournable.

Un jeu pour tester ses talents de négociateur-manipulateur.



Interaction

Règles

Matériel


Simple et tactiqueBeaucoup de négociation