Florenza

FLORENZA

Jeu de

Stefano Groppi

2 à 5 joueurs
à partir de 14 ans
120 à 150 mn
Edition  Placentia Games  2010
   
Impact de la langue : non

art - développement - italie - renaissance










DescriptionParties

Présentation du Jeu

A la tête de l'une des familles les plus puissantes de la renaissance italienne, vous contribuez au prestige de Florence, en finançant la réalisation d'oeuvres d'art par les artistes les plus renommés de l'époque.

Florenza est proposé dans une boîte carrée particulièrement bien remplie par un matériel à l'esthétique très réussie.
Elle contient :
  • 8 grandes pièces de puzzle constituant le plateau principal de jeu qui représente la cathédrale de Florence, et 6 autres bâtiments de la ville.
  • 1 piste de scores pour suivre les points de prestige, d'influence religieuse, l'ordre du tour et le nombre de tours de jeu.
  • 90 Certificats de points de prestige, de valeurs 1, 5 et 10.
  • 40 pièces de monnaie (le fiorini), de valeurs 50, 100 et 200.
  • 5 tableaux individuels de construction, récapitulant les noms, coûts de construction, d'utilisation et production de tous les bâtiments du jeu.
  • 45 tuiles de bâtiments
  • 40 tuiles et 40 cartes de personnages célèbres (34 artistes, 6 prêtres)
  • 8 tuiles d'anonymes (6 artistes et 2 prêtres)
  • 7 cartes de "Vie à Florence", servant à suivre la durée de présence à Florence des différentes personnalités
  • 84 cubes de ressources, dans 6 couleurs différentes.
  • 1 dé à 6 faces
  • 1 marqueur de tour
  • 6 cartes d'ordre du tour
  • 1 sac en toile, dans lequel seront placés les 40 tuiles de personnalités.
  • Et dans chaque couleur de joueur
    • 1 plateau de District, avec 8 emplacements pour des bâtiments, un Palais et une Église comportant chacun 4 emplacements pour des oeuvres.
    • 15 tuiles étendard
    • 8 pions ouvrier
    • 4 marqueurs, pour l'ordre du tour, l'influence religieuse et les points de prestige.
Chaque joueur reçoit en plus des éléments de sa couleur, 300 fiorinis, 1 tableau de construction et 1 cube de ressource de chaque couleur. Les ressources, fiorinis et 4 ouvriers sont stockés sur le district même.

Les cartes de "Vie à Florence" sont alignées selon leur numéro. Les tuiles des anonymes sont placées sur les cartes correspondantes. Selon le nombre de joueurs, on pioche de 6 à 9 tuiles de personnalités. Les cartes associées aux tuiles piochées sont placées sous les cartes de "Vie à Florence", dans les colonnes correspondants aux nombres d'années (tours de jeu) qu'elles passeront à Florence (cf photos).

Les marqueurs de prestige et d'influence religieuse des joueurs sont placés sur les cases 0 des pistes respectives. Un premier ordre du tour et déterminé aléatoirement.

Les tuiles de bâtiments sont triées, selon le numéro/type de bâtiment. Une première sélection de 2 bâtiments sera effectuée par chacun des joueurs avant de commencer la partie. Ils iront sur les 2 premiers emplacements de leur District.

Une grande table est nécessaire pour installer l'ensemble du matériel, particulièrement si vous jouez à 4 ou 5.

Déroulement d'une Partie

Au cours d'une partie de Florenza vous allez utiliser vos ouvriers pour construire des bâtiments dans votre domaine, utiliser leurs "pouvoirs", ainsi que ceux des bâtiments adverses pour gagner des ressources, de l'argent, des points de victoire, de l'influence religieuse, et engager des artistes pour réaliser des oeuvres d'art avec les matériaux que vous leur aurez fourni. Et si vous n'avez pas assez d'ouvrier pour tout faire, vous pourrez faire quelques dons à des personnalités du clergé qui vous trouveront quelques aides supplémentaires pour achever le travail.

Votre but : le prestige !
Vous le gagnerez essentiellement par le nombre et la qualités des oeuvres réalisées par les artistes que vous aurez engagé.

La partie se joue en 8 tours, chacun composé de 9 phases :
  1. Collecte des revenus
    Revenus de bases (fiorinis, ouvriers, ressources) auxquels peuvent s'ajouter ceux de quelques bâtiments et de certaines oeuvres.

  2. Capitaine du peuple
    Il est désigné en phase 8 du tour précédent et a le pouvoir de bloquer un personnage ou un ouvrier pour ce tour.

  3. Évêque
    Il est également désigné en phase 8 du tour précédent et a le pouvoir de bloquer un prêtre ou convertir un ouvrier adverse en ouvrier à soi pour ce tour.

  4. Placement des ouvriers
    Sur les bâtiments, au marché, ou sur les emplacements d'oeuvres, en louant les services d'un artiste via les cartes de "Vie à Florence".

  5. Marché
    Pour échanger, acheter et vendre des ressources à la banque.

  6. Activités des districts
    Construction ou utilisation de bâtiments, selon le placement des ouvriers en phase 4.

  7. Oeuvres
    C'est le moment de payer les services des artistes, et le coût de réalisation des oeuvres sur lesquelles ont été placés les ouvriers en phase 4 (en fiorinis et ressources).

  8. Ordre du tour
    Le joueur le plus avancé sur l'échelle de prestige devient capitaine du peuple et 1er joueur. Il reçoit son prestige en certificats, et son marqueur est remis à zéro.
    Le joueur le plus avancé sur l'échelle d'influence religieuse devient évêque et 2e dans l'ordre du tour.

  9. Fin du tour
    Les cartes de "Vie à Florence" sont déplacées d'une colonne vers la gauche. Celles qui se retrouvent avant la colonne "I" sont retirées et de nouveaux artistes sont tirés au sort.
    Les personnages et ouvrier bloqués ou convertis par le Capitaine du peuple et par l'évêque sont libérés,
    Le marqueur de tour est avancé.
A l'issue des 9 tours, de nouveaux certificats sont distribués pour les points sur l'échelle de prestige, les ressources et fiorinis inutilisés, ainsi que pour les joueurs qui terminent Capitaine du peuple et Evêque. A l'inverse, les espaces laissés libres dans votre district coûtent des certificats.

Le joueur totalisant le plus de certificats de prestige l'emporte.

Parties jouées : 4
Parties commentées : 0

Il n'y a pas encore de partie commentée de "Florenza"

Verdict

Florenza fait immédiatement penser à Caylus avec son système de placement d'ouvriers sur des bâtiments pour profiter de leurs avantages. C'est le coeur du jeu, et sur ce point il s'en sort aussi bien que son illustre concurrent, avec même l'avantage d'un thème plus attractif.
Dans les 2 jeux, les productions des bâtiments servent à la fois à en construire de nouveaux, et à une autre activité, essentielle pour gagner du prestige. A Caylus il s'agit de la construction du château, et à Florenza, la création d'oeuvres d'art.

Le mieux est l'ennemi du bien...
Afin de coller plus encore au thème, et peut-être aussi pour essayer de se démarquer de son illustre prédécesseur auquel on ne manquerait pas de le comparer, les auteurs de Florenza ont créé un système complet de gestion des artistes quelque peu discutable. Il fonctionne pourtant bien et reste cohérent avec le thème, mais il alourdi un peu le jeu, contribue à allonger les parties, et y ajoute un brin de hasard, qui même s'il est lié à une prise de risque peut surprendre un peu dans un jeu par ailleurs très exigeant et déjà bien assez long.

Le jeu reste tout de même très bon, proposant quelques idées intéressantes, notamment dans le système de gestion de l'ordre du tour, mais est à réserver à un publique de gros joueurs, tels que des amateurs de Caylus, motivés par un peu de dépaysement.

Caylus à Florence...



Interaction

Règles

Matériel


Beau matériel
Nombreuses possibilités
Fait penser à Caylus
Prix
La gestion des artistes
Parties un peu longues